acquisitions 2023
A découvrir sur cette page quelque unes des acquisitions 2023 de l'artothèque.
Piko Paséo
Piko Paseos affectionne les portraits en noir et blanc. Des portraits qui racontent autant que les mots, mots avec lesquels il reconnaît être « moins à l’aise ». Avant d’être une passion, la photo a d’abord été un moyen de raconter à ses proches son tour du monde, entrepris en 2014. Son boîtier lui a permis de briser la glace, de sortir de sa réserve.
Il a atterri à Manille au soir du 12 mars dernier. Cinq jours seulement après son arrivée, Piko Paseos -de son nom d’artiste- a été contraint de quitter les Philippines en raison de la pandémie de Covid-19 et d’une quarantaine autoritaire. « L’armée fermait tous les quartiers. J’ai fait de la photo pendant deux jours, avant d’être confiné. J’ai eu la chance de trouver un vol retour juste avant que l’aéroport ne ferme », raconte le Poitevin de 32 ans. A Manille, le jeune photographe voulait poursuivre un reportage entamé un an plus tôt, à la découverte des gangs de la ville et de ses cimetières, sur lesquels se sont érigés des bidonvilles. « J’y suis retourné pour quelqu’un qui souhaite en faire un livre, explique-t-il. J’avais besoin de comprendre un peu mieux comment fonctionne la vie. » Là-bas, l’artiste amateur s’est immergé sans crainte dans un univers où, pourtant, la misère côtoie la violence. « Lors de mon premier séjour, j’avais une petite appréhension qui a disparu au fil des rencontres. Avec de bonnes intentions, les gens s’ouvrent à vous plus facilement. Je n’ai pas eu peur une seule fois. » Pas même lorsque ce Philippin a pris la pose, revolver tendu vers l’objectif. « J’aime photographier des gens charismatiques. Ils n’ont pas peur de la mort, pensent que les valeurs restent… C’est ce qui m’a attiré chez eux, avec leur gentillesse. »
Pascal Audin

Art brut
Pascal Audin a découvert l'art à 40 ans. Après un parcours difficile, raconté notamment en 2008, dans deux épisodes de l'émission radio "Là-bas si j'y suis", sa rencontre avec l'art a été une révélation.
En 2002 il s’installe dans une maison à Gençay. Il en peint les murs, les sols, la façade et remplit les étages de ses créations, de « ce qui se passe dans sa tête ». La maison de Pascal Audin devient vite un lieu incontournable de la région : amoureux d’art brut – même s’il préfère se considérer comme « artiste naïf » -, curieux, touristes de passage et journalistes y défilent. Pascal Audin fait de nom- breuses expositions, est invité en résidences et dans plusieurs écoles où il réalise de grandes fresques avec les enfants.
Cet artiste singulier, ou artiste "naif" comme il préfère se présenter, occupe une maison à Gençay (86) depuis 2002. Créant du matin au soir et du sol au plafond, le lieu s'est rempli d'oeuvres, et est lui-même devenu une création à part entière tant l'artiste s'exprime inlassablement sur tous les supports rencontrés. Sa maison est désormais une figure incontournable de la région, recevant de très nombreux visiteurs tout au long de l'année.
Peintre, sculpteur, plasticien, concepteur d’objets, … Pascal Audin produit depuis plus de 10 ans une multitude d’œuvres: totems, tableaux, carrelage, cartes postales… sur des supports multiples: bois, carton, céramique, disque vinyle… et manie aussi bien la peinture que les encres.
Il récupère les objets, les détourne et de son imagination fertile naissent des oeuvres colorées, des animaux fantastiques qui accrochent le regard.
Pascal Audin a découvert l'art à 40 ans. Après un parcours difficile, raconté notamment en 2008, dans deux épisodes de l'émission radio "Là-bas si j'y suis", sa rencontre avec l'art a été une révélation.
Cet artiste singulier, ou artiste "naif" comme il préfère se présenter, occupe une maison à Gençay (86) depuis 2002. Créant du matin au soir et du sol au plafond, le lieu s'est rempli d'oeuvres, et est lui-même devenu une création à part entière tant l'artiste s'exprime inlassablement sur tous les supports rencontrés. Sa maison est désormais une figure incontournable de la région, recevant de très nombreux visiteurs tout au long de l'année.
Julien Michaud

A travaillé sur un projet de photographies documentaires, sur le paysage urbain de Poitiers, réalise la même année un reportage photographique sur la résidence de l'artiste Maud Modjo. "L’urbanisme aussi. Logement, transport, environnement sont planifiés. Mes environs racontent un peu de nos vies et de nos façons de les habiter."
Habiter, au même titre que se nourrir ou s'habiller, est inhérent à l'être humain, à sa survie. Depuis la préhistoire l'homme trouve des lieux à habiter. C'est une préoccupation ancestrale. Habiter n'est pas seulement se loger, habiter c'est être, être dans, exister, ainsi on n'habite pas seulement un logement mais un lieu, des lieux, c'est beaucoup plus large. Ainsi, on habite différents espaces, dont l'espace public, qui ont différentes fonctions : circulation, résidence, patrimoine, tourisme, travail, loisirs, économie, commerce, éducation. Il y a également quelques « no man's land », des espaces en friche, sans fonction particulière.
Véronique Béland

Née au Québec (Canada), Véronique Béland vit en France depuis bientôt dix ans, où elle a été diplômée du Studio national des arts contemporains le Fresnoy (Promotion Michael Snow, 2010-2012). Elle est également titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.
Sa pratique artistique, qui gravite entre les arts médiatiques et la littérature, s’intéresse à des phénomènes imperceptibles à échelle humaine, dans une tentative constante d’ausculter ce qui semble vide pour en révéler le contenu. Par divers protocoles de traduction ou de transcodage, ses oeuvres cherchent à faire contact entre le visible et l’invisible, d’où en jaillit une certaine forme de narration.

Née au Québec (Canada), Véronique Béland vit en France depuis bientôt dix ans, où elle a été diplômée du Studio national des arts contemporains le Fresnoy (Promotion Michael Snow, 2010-2012). Elle est également titulaire d’une maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal.
Sa pratique artistique, qui gravite entre les arts médiatiques et la littérature, s’intéresse à des phénomènes imperceptibles à échelle humaine, dans une tentative constante d’ausculter ce qui semble vide pour en révéler le contenu. Par divers protocoles de traduction ou de transcodage, ses oeuvres cherchent à faire contact entre le visible et l’invisible, d’où en jaillit une certaine forme de narration.
Nadia Sabourin

Née en 1960 à Chauvigny (Vienne), Nadia Sabourin vit et travaille près de Poitiers, ville où elle a étudié les images composites à l’Ecole des Beaux-arts, après avoir obtenu un diplôme en expression plastique à l’Ecole des Beaux-arts de Tours.
Elle travaille des matériaux sensibles -la porcelaine- et vivants -le végétal ou l’animal (les mouches)- questionnant ainsi la fragilité de l’existence. Emplies d’images, d’histoires et de souvenirs, ces œuvres sont chargées de la présence des disparus.
Cette série parle de la raréfaction de l'eau dans notre quotidien et s'exprime plastiquement par le fait que dans la représentation de ces images, un trou béant prend la place des zones d'eau. L'acide chlorhydrique utilisé comme bain dans lequel est plongée la plaque de zinc, attaque et dévore le métal d'une manière irréversible les endroits non protégés par le vernis.
Patrick Métais

Diplômé des Beaux-Arts et des Arts Décoratifs, en peinture et cinéma, en 1978 et 1980 , il a toujours pratiqué la photographie . En 1982, il saisit l’opportunité d’un recrutement au ministère du Temps Libre, tout juste créé, en tant que Conseiller d’Éducation Populaire « Images et Sons ». Ce travail lui a permis d’initier et d’accompagner des projets de création, des équipes de réalisation, des expériences de télévisions de proximité. Parallèlement, il poursuit un travail personnel d’auteur et de réalisateur de films documentaires aboutissant à des productions destinées à la télévision. Parrallelement sa recherche photographique personnelle s’est poursuivie sans interruption.
La photographie enregistre la trace de l’objet voué à disparaitre ; elle cherche à capter au mieux, à rendre hommage au sujet, elle est à son service. La photographie se substitue à un récit ; elle rend compte d’une réalité disparue, livre pléthore d’hypothèses dont le socle est fragile car la trace est fragmentaire.
Jakob Gautel

Né en 1965 à Karlsruhe, en Allemagne, vit et travaille à Paris et ailleurs.
De 1985 à 1991 il a étudié à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, en gravure, lithographie et chez Christian Boltanski.
Il expose régulièrement en France et à l’étranger, dans des galeries, musées, centres d’art et espaces associatifs, participe à des biennales d’art en France et à l’étranger (Limerick, Melle, Yokohama, Çanakkale, Thessaloniki). Il s’intéresse beaucoup à des projets cherchant à redéfinir le rapport de l’artiste à son public.
Il mène des interventions dans des villes (p.ex. à Montbéliard, 2010) et quartiers et réalise des œuvres d’art pour l’espace public (dont la place du préfet Claude Erignac à Paris, 2004).
Entre 1995 et 1997, il séjourne pendant six mois en Indonésie, de 1999 à 2000 à la Villa Médicis à Rome, et en été 2017 il est en résidence d’artiste à la Fondation Bauhaus Dessau. En 2008 il est nommé Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Il a des pièces dans les collections importantes, le FNAC, les FRAC Normandie Rouen et Poitou-Charentes, le MAC VAL, le FMAC Paris Collection, la collection de photos Fondation Neuflize Vie, les artothèques du Limousin et de Châtellerault, la Stiftung Bauhaus Dessau, le Palais de Justice et l’Université de Poitiers.
Claudie Fillon

Claudie Fillon est peintre avant toute autre chose, et depuis longtemps.
Elle se tient en dehors des modes et des courants artistiques qui sont sans doute pour elle, trop de garde-fous obligatoires et conventionnels.
Dans son travail, pas de dessin préparatoire, jamais d’esquisse et encore moins de construction préalable. Elle improvise toujours comme une équilibriste au-dessus du vide qui cherche le point exact de tension lui permettant de mettre un pas devant l’autre.
Si elle s’autorise une série peinte, elle la mène jusqu’à l’épuisement du sujet et peut-être même jusqu’à l’étourdissement. Ce fut le cas de sa série de 245 portraits en 2011, exposée dans la salle de Sénatorerie de l’Hôtel de ville de Saumur en 2012.
En 2019, Claudie Fillon réalise des petites installations, pérennes le temps d’une prise de vue photographique, et produit des tirages photographiques sur bâche d’après ces installations. Chacune d’elle est une scénette mise en scène dans une bouteille plastique, et surtout pas un montage photographique comme on pourrait le penser au prime abord.
Dans ces petits mondes sous cloche à la facture fortement picturale, Claudie convoque l’actualité et les histoires de notre monde contemporain, en mélangeant les scènes de genre, les mythes, le naturel et l’artificiel.
Jaleh Talebpouramiri
Elle est titulaire d'un Master en Beaux-Arts (Tehran Art University)
Jaleh Talebpour est une artiste iranienne originaire de Téhéran. Sa relation à l’art remonte à l’enfance, lorsque très jeune, elle est envoyée chez un maître pour apprendre à dessiner. Elle a ensuite étudié à la faculté des Beaux‐Arts. Après l’université, elle a travaillé avec de nombreuses galeries, et vit aujourd’hui de sa passion. Elle a notamment un contrat avec une galerie à Téhéran où elle expose une fois par an.
Elle rêvait d’offrir une source d’inspiration nouvelle à ses créations et c’est dans cette optique et à l’occasion des journées du patrimoine sur le thème de l’art et du partage qui ont lieu en septembre 2018 qu’elle est invitée à Poitiers par François Diot qu’elle a rencontré à Téhéran. Elle est accueillie en résidence d’artiste co‐produite par l’association En attendant les Cerises et les Clés de Notre‐Dame
Elle est titulaire d'un Master en Beaux-Arts (Tehran Art University)
Jaleh Talebpour est une artiste iranienne originaire de Téhéran. Sa relation à l’art remonte à l’enfance, lorsque très jeune, elle est envoyée chez un maître pour apprendre à dessiner. Elle a ensuite étudié à la faculté des Beaux‐Arts. Après l’université, elle a travaillé avec de nombreuses galeries, et vit aujourd’hui de sa passion. Elle a notamment un contrat avec une galerie à Téhéran où elle expose une fois par an.
Elle rêvait d’offrir une source d’inspiration nouvelle à ses créations et c’est dans cette optique et à l’occasion des journées du patrimoine sur le thème de l’art et du partage qui ont lieu en septembre 2018 qu’elle est invitée à Poitiers par François Diot qu’elle a rencontré à Téhéran. Elle est accueillie en résidence d’artiste co‐produite par l’association En attendant les Cerises et les Clés de Notre‐Dame
Guillaume Chiron

Guillaume Chiron est un artiste pluridisciplinaire, musicien et plasticien. Né en 1977 dans l’ouest de la France, il se passionne pour le dessin dès le plus jeune âge, peint, publie des fanzines et organise des concerts. Il s’inscrit à l’EESI, Ecole Européenne Supérieure de l’Image de Poitiers en 1997 et en ressort, le DNSEP en poche, en 2002. Ces années lui permettront notamment d’exposer à la galerie du Triangle à Bordeaux ou à l’Ircam à Paris.
Après une brève expérience en tant qu’enseignant en Arts Plastiques, le Confort Moderne, lieu mythique de foisonnement artistique, centre d’art et salle de musiques actuelles, lui propose en 2003, un poste de chargé de l’action artistique et culturelle qui évoluera en 2015 en poste de Curateur Education Recherche. Il y développe notamment un programme de création artistique qu’il intitule “Rencontre du 3ème type”.
A ce jour, trois éditions ont été réalisées, parmi lesquelles un projet est particulièrement remarqué dans les médias. Celui-ci ont donné lieu à un disque et un documentaire. Le bon coin forever, création collective menée avec le musicien Emile Sornin du groupe Forever Pavot.
Anaïs Marion
La démarche d’Anaïs Marion, basée sur la recherche, s’organise en grands ensembles et s’ancre dans des enquêtes au long cours. Ses investigations allient méthodologie scientifique et mise en scène de l’absurde. Sa réflexion sur l’écriture de l’Histoire donne une importance particulière au geste, archivé, qui se laisse la possibilité d’évoluer avec le temps et tente de rendre sensible des récits confisqués. Anaïs Marion engage une relation personnelle avec la mémoire collective en procédant par collecte, itinérance, inventaire et narration. Ses déplacements se reflètent dans des accrochages en constellations, sortes d’essais visuels dans lesquels le spectateur peut projeter ses propres connexions.
Ses pièces, protéiformes, mélangent écriture, photographie, performance, vidéo et protocoles en séries. Elle engage ainsi un dialogue entre ses expériences et des techniques de reproductions, empreintes subjectives qui viennent dérégler des mécanismes du savoir historique.
Brunö
Après le Bac, Brüno (de son vrai nom Bruno Thielleux) passe un an à l’école Estienne à Paris, puis déménage à Rennes, où il obtient une maîtrise d’arts plastiques. En 1996, premières parutions aux éditions La Chose : Le Guide Crânien, Vitr le Mo... En 1998, il signe chez Treize Etrange, pour qui il réalise Nemo, une libre adaptation du roman de Jules Verne 20.000 lieues sous les mers. À partir de 2001, il publie avec Fatima Ammari-B Inner City Blues aux éditions Vents d’Ouest, une série policière ayant pour cadre le milieu noir américain des années 70.
De 2003 à 2006, il anime avec Pascal Jousselin Les Aventures de Michel Swing, un feuilleton improvisé réalisé à quatre mains. Cette bande dessinée est d’abord disponible sur internet. La version album paraît aux éditions Treize Etrange en 2006. En 2007, il rencontre Appollo, avec qui il signe chez Dargaud. Ensemble, ils réalisent Biotope (un diptyque de SF), puis la série Commando Colonial dans la collection Poisson Pilote. Il poursuit ces collaborations fructueuses, notamment avec des scénaristes tels que Fabien Nury, avec qui il a signé Atar Gull, sélectionné pour de nombreux prix, dont celui du meilleur album à Angoulême. Très appréciés par la critique, ses derniers ouvrages lui ont permis de conquérir un large public.